Rétrogradation où l’art de patienter, encore…

Des champs de colza irradiant de leur jaune. Des merles matinaux dans leur chant printanier, des vaches dans les prés… et puis le froid glacial du vent, des tourbillons de flocons de neige. Les sommets ont revêtu à nouveau une étincelante blancheur. Une balade. Juste là, enroulé dans une étrange position, un petit serpent. Mort. Ces derniers temps, l’énigme des éléments sur lesquels je tombe devient de plus en plus complexe. Une intrigue à rebondissements ! Des os, un poisson, une grenouille, une coquille d’oeuf et aujourd’hui un serpent. Mort et renaissance. La sensation que tout n’est pas encore déployé, alors sagement, l’art difficile de la patience et de l’introspection est la meilleure attitude dans la fin de course de ce mois d’avril. Quant à l’énigme, je médite et n’ai pas encore la clef, alors je médite encore…